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Les marchés de la santé sont organisés de manière très différente dans chaque pays. Ainsi, dans certains pays, l'utilisation d'un biosimilaire devient obligatoire dès qu'il existe des biosimilaires pour un médicament original.

Dans d'autres pays, un prix de remboursement fixe est appliqué aux principes actifs pour lesquels il existe des biosimilaires. Si un médicament contenant un tel principe actif est proposé à un prix supérieur à ce prix, la caisse d'assurance maladie ne prend pas en charge les coûts.

Dans notre pays, trop de mauvaises incitations poussent les médecins et les pharmaciens à prescrire ou à délivrer des médicaments originaux plus chers. De plus, l'opinion selon laquelle les médicaments originaux sont de meilleure qualité est encore très répandue parmi les professionnels de la santé et le grand public. C'est évidemment faux, car tous les médicaments officiellement disponibles en Suisse sont examinés par Swissmedic selon les mêmes critères et contrôlés en permanence.

Les économies sont une chose, soit on va trop loin, ce qui a immédiatement un effet sur l'offre (disponibilité, qualité, choix), soit on ne va pas assez loin, ce qui peut avoir pour conséquence que le potentiel d'économies ne peut pas être exploité. 

Sur le marché suisse des médicaments, et plus particulièrement dans le domaine de la médecine de premier recours, c'est certainement la dernière solution qui s'applique. C'est un fait que dans le système de santé suisse, il y a encore trop de mauvaises incitations économiques à prescrire ou à délivrer des médicaments plus chers.

Les marchés de la santé sont organisés de manière très différente dans chaque pays. Ainsi, les patients suisses exigent une diversité de produits au sein de laquelle ils peuvent choisir la meilleure option thérapeutique pour eux. Cela signifie que chaque fournisseur doit proposer la gamme complète d'un médicament [tailles des emballages, dosages, formes galéniques (comprimés pelliculés, comprimés à sucer, sirop, comprimés effervescents, etc…)]. Toutes ces formes de médicaments doivent à leur tour être autorisées par le fabricant en Suisse et être proposées en conséquence dans la présentation exigée par l'autorité d'autorisation. Dans un tel contexte, le trilinguisme est encore le moindre des maux.

A ces exigences très complexes s'ajoute un marché plutôt restreint, où les économies d'échelle pour les différentes présentations ne sont pratiquement pas réalisables. Un exemple classique est celui des formulations pour enfants, pour lesquelles la demande est jusqu'à 10 fois plus faible que pour les formulations pour adultes.

Finalement, les coûts élevés (frais d'autorisation, frais administratifs, stockage, distribution, etc.) se reflètent également en Suisse dans le prix des médicaments.

Les marchés de la santé sont organisés de manière très différente dans chaque pays. Ainsi, dans certains pays, l'utilisation d'un générique est obligatoire dès qu'il existe des génériques pour un médicament original.

Dans d'autres pays, il existe un prix de remboursement fixe pour les substances actives pour lesquelles il existe des génériques. Si un médicament contenant une telle substance active est proposé à un prix supérieur à ce prix, la caisse d'assurance maladie ne prend pas en charge les coûts.

En Suisse, il y a encore trop d'incitations erronées qui poussent les médecins et les pharmaciens à prescrire ou à délivrer des médicaments originaux plus chers. Mais il est également vrai que l'opinion publique croit encore que les médicaments originaux sont de meilleure qualité. Ceci est bien sûr faux, tous les médicaments officiellement disponibles en Suisse sont examinés par Swissmedic selon les mêmes critères et contrôlés en permanence.

Les biosimilaires sont des médicaments qui peuvent être mis à la disposition des patients après l'expiration du brevet du médicament de référence issu de la biotechnologie.

Les médicaments biologiques sont des médicaments fabriqués à l'aide de procédés biotechnologiques. Ils agissent de manière ciblée et ont révolutionné la prévention et le traitement de nombreuses maladies, comme le cancer, les rhumatismes inflammatoires ou les maladies inflammatoires de l'intestin. 

Les médicaments biologiques ne sont pas produits chimiquement comme les médicaments traditionnels. Ils sont au contraire produits dans des cellules vivantes et leur fabrication est donc beaucoup plus complexe que celle des génériques classiques..

Les biosimilaires contribuent, à effet et sécurité égaux, à une prise en charge meilleure et plus avantageuse des patients.

Les experts de Swissmedic, l'autorité suisse de contrôle des médicaments, vérifient si le biosimilaire est aussi sûr et efficace que son médicament de référence. Les petites variations liées à la fabrication du médicament de référence et du biosimilaire doivent se situer dans les mêmes limites étroites et ne doivent pas avoir de répercussions sur la sécurité et l'efficacité. 

Le biosimilaire et le médicament de référence sont si similaires, c'est-à-dire "similar", qu'il n'y a pas de différences significatives en termes de sécurité et d'efficacité. Swissmedic vérifie cela de près et, dès que l'autorisation est accordée, le biosimilaire peut être utilisé et remplacer le médicament original correspondant.

Un biosimilaire est comparable au médicament de référence en termes d'utilisation, de dosage, de sécurité et d'efficacité et est donc interchangeable.

Pour être autorisés, les biosimilaires doivent fournir un ensemble de données sur l'efficacité et la sécurité encore plus important que les génériques. L'autorisation de Swissmedic correspond à un label de qualité, sécurité et efficacité, auquel les médecins et les patients peuvent se fier.

Un biosimilaire est une copie avantageuse d'un médicament original (médicament de référence) fabriqué par biotechnologie et qui n'est plus protégé par un brevet.

Alors que les génériques sont des médicaments fabriqués par synthèse chimique, les biosimilaires sont produits par biotechnologie. Il s'agit de médicaments biologiques et, dans la plupart des cas, de protéines qui sont produites dans des cultures cellulaires (dans ce que l'on appelle des fermenteurs) et qui sont ensuite soumises à des processus de purification complexes.

Les génériques ainsi que les biosimilaires sont 30 à 70% moins chers que les originaux correspondants. 

Selon le médicament, le dosage et la taille de l'emballage, la différence de prix entre les génériques et les préparations originales est de 30 à 70%. Les génériques sont de plus en plus utilisés en Suisse et permettent de réduire les coûts de la santé sans que les patients ne doivent renoncer à l'effet thérapeutique souhaité. Le potentiel d'économie est toutefois loin d'être épuisé.

Si les génériques étaient utilisés à la place des préparations originales dans la mesure du possible, il serait possible d'économiser jusqu'à un milliard de francs suisses par an dans le système de santé suisse.

Les fabricants de médicaments génériques n'entravent en aucun cas la recherche de nouvelles substances actives, de nouveaux médicaments ou de nouvelles formes de thérapie.

Les fabricants de génériques proposent aux clients des médicaments éprouvés à des prix plus avantageux. À une époque où la pression sur les coûts dans le secteur de la santé ne cesse d'augmenter, les génériques peuvent contribuer à réaliser des économies. La réduction des coûts de la thérapie médicamenteuse obtenue grâce aux génériques peut contribuer à ce que le progrès médical profite à tous à l'avenir également.

Le 1er juillet 2024, le Conseil fédéral a mis en vigueur la nouvelle marge de distribution pour les médicaments remboursés par l'assurance de base. Ce modèle permet de réaliser des économies d'environ 60 millions de CHF. Le défaut de ce modèle est que le prix public de tous les médicaments dont le prix de fabrique est inférieur à 15 CHF augmente parfois massivement. Ce renchérissement ne profite pas à l'industrie pharmaceutique, mais à la distribution des médicaments (pharmacies, pharmacies de vente par correspondance et médecins dispensant eux-mêmes les médicaments, etc.)

Dans le cas normal, une quote-part de 10% est due jusqu'à un montant de CHF 700.00.

Dans des cas exceptionnels, une quote-part différenciée, plus élevée de 40%, est due. Cela peut être le cas lors de l’utilisation de préparations originales coûteuses.
Dans de tels cas, ce n'est pas le montant total de 40% qui est imputé aux 700 CHF, mais la quote-part de base de 10% plus la moitié de la différence de la quote-part plus élevée [10% + (40% - 10%)/2]ou [10% + 15%] c'est-à-dire 25%. 

Dans tous les cas, dès que la quote-part totale de CHF 700.00.- est atteinte, aucune quote-part supplémentaire n'est due.

Oui, car l'autorisation de Swissmedic prouve officiellement que le générique est un médicament dont le principe actif est identique, de même qualité et de même efficacité, et qu'il est interchangeable avec le médicament original.

Les génériques sont disponibles chez le médecin ou en pharmacie. Demandez toujours des génériques à votre médecin ou à votre pharmacien. Cela en vaut la peine. 

D'ailleurs, vous pouvez aussi vous renseigner sur un générique auprès de votre pharmacie si votre médecin vous a délivré une ordonnance pour un médicament original. Si un générique ayant le même effet est disponible, le pharmacien peut vous remettre le médicament le moins cher.

Il faut toujours demander conseil à son médecin ou à son pharmacien pour savoir s'il existe un générique pour un médicament prescrit. Dans la plupart des cas, c’est le cas. Les génériques offrent aux patients suisses des avantages considérables en termes de prix, à efficacité et qualité égales.

En Suisse, un nouveau médicament est protégé par un brevet pendant 20 ans à compter du dépôt de la demande. Pendant cette période, la concurrence est limitée. Pour des raisons liées au droit des brevets, un générique ne peut être proposé que lorsque le brevet et les droits de protection qui en résultent ont expiré. 

Après l'expiration du brevet, le médicament en question peut en principe être fabriqué et distribué par n'importe quelle entreprise pharmaceutique, à condition que sa qualité, son efficacité et son innocuité soient prouvées.

La plupart des maladies peuvent déjà être traitées par des médicaments génériques. C'est le cas, par exemple, de l'hypertension, des rhumatismes, du diabète, du cancer, des maladies infectieuses, du VIH/sida, de l'asthme, de la maladie de Parkinson, de l'épilepsie, des maladies mentales et de la douleur. 

Ce n'est pas pour rien non plus que la liste des médicaments indispensables aux soins de santé dans le monde, élaborée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), comprend presque exclusivement des médicaments génériques. (WHO List of Essential Medicines).

Les médicaments génériques ne doivent pas être entièrement développés à partir de zéro. C'est pourquoi les coûts de recherche et de développement des entreprises de génériques sont également moins élevés. Les entreprises de génériques répercutent ces avantages de prix sur les consommateurs et le système de santé.

Lors de l'introduction de génériques sur le marché, leurs coûts pris en charge par l'assurance de base (assurance obligatoire des soins, AOS) doivent toujours être inférieurs d'un certain pourcentage à ceux du médicament original correspondant. 

Cet écart de prix est fixé par la loi et dépend du chiffre d'affaires du médicament original. Les écarts de prix exacts figurent dans l'ordonnance sur l'assurance-maladie (OAMal), art. 65c, RS 832.102 - Ordonnance du 27 juin 1995 sur l'assurance maladie (OAMal) (admin.ch). 

Tous les médicaments remboursés par l'assurance de base font l'objet d'un contrôle de prix tous les trois ans. Lors de ce réexamen également, les génériques doivent être moins chers que les médicaments originaux respectifs d'un certain pourcentage. 

Les écarts de prix exacts se trouvent dans l'ordonnance sur l’assurance maladie (OAMal), art. Art. 65d^bis, RS 832.102 - Ordonnance du 27 juin 1995 sur l'assurance maladie (OAMal) (admin.ch)

Les prescriptions décrites ci-dessus garantissent que les génériques sont toujours moins chers que les médicaments originaux correspondants et contribuent ainsi de manière substantielle à la maîtrise des coûts dans le système de santé. 

Les médicaments génériques sont interchangeables avec l'original en termes de tolérance et d'efficacité.

Lors de la première autorisation par l'autorité de contrôle des médicaments Swissmedic, la qualité, l'efficacité et l'innocuité sont strictement contrôlées. Pendant la commercialisation, les génériques sont soumis exactement aux mêmes critères de qualité continus que les médicaments originaux.

Un médicament générique est un médicament qui contient le même principe actif qu'un médicament de première main. Les médicaments génériques ont donc le même effet que les médicaments de première main et sont interchangeables avec le médicament original.

Chaque médicament disponible en Suisse doit tout d'abord obtenir une autorisation de Swissmedic et suivre un processus d'autorisation complet. La qualité, l'efficacité et l'innocuité y sont strictement contrôlées. Cela vaut également pour les génériques.